Cauterets - Rando Pyrénées - Lac d'Ilhéou

Après avoir passé une semaine dans le Val d'Azun, nous sommes partis nous installer pour une semaine, dans la vallée d'à côté, à Cauterets. Nous y avons été merveilleusement accueillis par Chantal et Jean, rencontrés lors du voyage en Nouvelle Zélande. C'est avec passion qu'ils nous ont fait découvrir leur vallée et nous les remercions chaleureusement !

Notre première promenade a été de monter, au cirque du Lys à 2400 m, pour redescendre par le lac d'Ilhéou.

Vue depuis la crête du Lys vers la vallée d'Estaing et le lac d'Ilhéou.

Il faut compter 30 min pour monter à 2400 m depuis Cauterets... En prenant le télécabine et le télésiège, bien sûr ! (Comment ça, vous n'avez pas cru que je l'avais fait à pieds ???). Il n'y a plus qu'à descendre ensuite, en admirant le paysage.

Il est où le lac ?? Ah bah il est là... (Désolée, fallait que je la sorte...)

Il est où le lac ? Ben, il est pas là, c'est un piège... :-p C'est pas le même lac !

Mais il a une superbe couleur, non ?

La descente est d'abord très facile, dans des pâturages vallonnés, magnifiques. Ça devient plus caillouteux à l'approche du lac. D'ailleurs, il est intéressant de prendre le temps de la regarder cette roche, car on marche sur du schiste qui est une pierre toute en nuances colorées...

Enfin nous arrivons au lac et au refuge d'Ilhéou. Un peu partis à l'arrach' pour profiter du beau temps (cette promenade est souvent très brumeuse) , on n'avait rien pour le déjeuner. C'était l'occasion de s'arrêter au refuge déguster une omelette devant un panorama splendide. On ne se demande pas "il est où le lac ?", la réponse est là, juste devant nous.

Sur la terrasse du refuge.

En descendant un peu plus bas, nous tombons sur le petit lac vert que je vous ai montré un peu plus haut. Et si vous avez l’œil, vous aurez remarqué qu'il y a un troupeau de mouton sur les berges de ce lac. Et au bord du chemin, un de leurs gardiens.

Le pâtou (ou pastour) et son troupeau.

Un mot sur ces chiens, gardien des troupeaux de moutons. Ces chiens vivent avec leurs moutons depuis qu'ils sont tout jeunes, ils les considèrent comme des membres de leur famille. C'est donc tout naturel pour eux de les défendre contre les animaux sauvages, mais ça peut arriver qu'ils prennent les promeneurs comme une menace. Il est donc tout à fait déconseillé de les approcher et de les toucher. Il vaut mieux même les contourner si possible. Celui-ci était assis sagement au bord du chemin et ne semblait pas agressif. Tout joli qu'il soit, on s'est bien gardés de l'approcher de trop près. Mais comme il prenait la pose, je n'ai pas résisté à vous la faire carte postale :

La longue descente se poursuit, sur une route caillouteuse, mais sans difficulté, qui descend dans la vallée.

C'est tout droit !

 Et on n'oublie pas d'admirer les roches et les cascades en passant...

Nous avons poursuivi tranquillement notre descente jusqu'au Cambasque. C'est de là qu'on a aperçu nos 1ers isards (merci Jean, on n'était pas près d'en voir !!) dans le lointain, trop loin... Je n'ai aucune belle photo à vous montrer. Tant pis, il faudra y retourner !