Doctor Who saison 6 (part 1)

(Attention, spoilers inside !)

Le retour de la fine équipe.

La première partie de la saison 6 de Doctor Who, vous savez ma série british préférée, vient de se terminer en Grande-Bretagne. Je n'aurais pas cru ça possible après une majestueuse saison 5 qui était loin de me conquérir dès le départ, puisqu'il fallait s'habituer à un nouveau Docteur (Matt Smith remplaçant mon chouchou David Tennant) et à un nouveau producteur exécutif en chef (Steven Moffat remplaçant Russel T. Davis). Et pourtant... 

Et pourtant, ce début de saison aurait pu être génial comme la saison 5 et je l'ai juste trouvé fouillis. À force de vouloir nous surprendre et de ne pas vouloir qu'on devine la fin à l'avance, Moffat ne fait que nous embrouiller pour finalement, ne pas expliquer grand chose. 

C'est une habitude dans Doctor Who de laisser trainer, toute la saison durant, des indices subtils, une intrigue en filigrane, qui seront éclaircis dans les 2 épisodes finaux. C'est d'ailleurs une excellente idée, car souvent, je n'ai rien vu venir, et revoir la saison en entier en connaissant la fin apporte un angle nouveau à de nombreuses situations. Mais ce que j'aimais, c'était justement, cette subtilité, cet air de ne pas avoir d'importance alors que c'était crucial, tout en racontant des aventures qui tenaient debout à elles-seules. Depuis, Moffat, fini la subtilité, on sait qu'il y a un mystère, un truc affreux à base de fin du monde qui arrive avec ses gros sabots, mais on le crie haut et fort, et on lance des pistes dans toutes les directions juste pour nous embrouiller un peu plus. Un peu comme dans "Lost" en fait (même si je n'ai jamais vraiment regardé cette série). Et ça j'aime pas. Je changerai peut être d'avis à la fin de la saison, mais pour le moment j'adhère pas. Le sieur Moffat a beau dire qu'il faut être concentré quand on regarde un épisode de DW, toute mon attention était monopolisée et pourtant...

Bon soyons honnête, il y a de très bonnes choses quand même dans ce début de saison 6, comme l'évolution du personnage de Rory. Il prend de l'épaisseur, de l'importance et n'est plus juste un faire-valoir un peu bébête d'Amy, rendant leur relation d'autant plus touchante. On a un peu tendance à oublier qu'il est un mannequin de plastique âgé de plus de 2000 ans depuis la fin de la saison 5 (faudra m'expliquer comment il a mis Amy enceinte...), mais bon, c'est le whoniverse !

Rory, le centurion (oui, c'est ça aussi Doctor Who).

La présence de River Song, toujours aussi dynamique, qui nous apporte encore plus que d'habitude son lot de dialogues succulents avec le Docteur, à base de gentil flirt et de "Spoilers !" devenu sa réplique fétiche. Intéressante réflexion aussi sur le sens (littéral) de sa vie totalement opposition de celle du Docteur, et de leurs croisements perpétuels dans le temps.

River a aussi été docteur dans une autre vie... (NdA : dans Urgences ! ;-) )

J'ai aussi beaucoup apprécié l'épisode "The Doctor's Wife" dans lequel, pour la première fois depuis l'existence de la série, le TARDIS prend forme humaine et peut enfin parler au Docteur. Une géniale idée et une interprétation très touchante de Suranne Jones dans le rôle d'Idris/TARDIS.

Idris et le Doctor construisant une nouvelle console de pilotage.

Ce début de saison se termine par un hang-up prévisible, même si ok, je reconnais qu'il est plutôt réussi et nous laisse ainsi sur notre faim jusqu'en automne... Heureusement, en attendant, se profile le retour du Capitaine Jack Harkness et de Torchwood. Attention, il s'agit maintenant de Torchwood version US... Le choc des cultures galloises et américaines présage-t-il quelque chose de bon ? Wait and see.

Captain Jack et Gwen Cooper, outside the government, beyond the police, même aux US ?

Ah j'oubliais ! Steven Moffat sera un des invités d'honneur du prochain Comic Con France qui se déroulera du 30 juin au 3 juillet 2011 au parc des expositions de Villepinte, près de Paris. J'attends la publication des programmes, pour l'instant très peu précis, pour décider si je vais y faire un tour ou pas.

Steven Moffat