lundi 26 septembre 2011

Voyage en Italie : les aspects pratiques

Je me permets d'emprunter la trame de Pralinette pour vous faire un petit récap des aspects pratiques de l'Italie.

Le climat

En résumé, globalement, on a eu chaud !! Ce n'est pas une légende, dans le sud de l'Europe, il fait chaud et bien aucun des endroits que nous avons visité n'a dérogé à la règle. En Lombardie/Vénétie, on a eu un temps superbe, que du soleil. En Toscane, c'était un peu plus nuageux, nous avons même eu de grosses pluies d'orage le jour où nous avons quitté Florence (et quelques averses à Sienne), mais malgré ça, il n'a pas fait froid. En bord de mer, beau temps à nouveau (même si parfois couvert le matin) et un peu plus de fraicheur le soir à cause de la brise marine, mais un petit gilet fait l'affaire.
Les nuages ont tendance à s'accrocher sur les montagnes donc il est fort possible que les régions plus montagneuses soient aussi pluvieuses. D'ailleurs, c'est assez vert finalement dans les hauteurs. En Toscane, il y a des coins très sylvestres qui rappellent les forêts des Vosges. D'ailleurs, c'est une région à champignons, c'est bien la preuve qu'il doit y faire plutôt humide.
Du coup, côté fringues, il faut privilégier les vêtements légers, mais quand même avec les épaules couvertes si vous souhaitez visiter les églises, sinon, on vous prêtera un châle pour les couvrir. Par contre, n'oubliez pas la crème solaire car ça tape bien ! Et bien sûr, ne pas oublier de s'hydrater. Les premiers jours, on a bu des litres d'eau et puis petit à petit, ça s'est tassé.

Attention aux moustiques !! Ils attaquent vers 18h00 jusqu'à la nuit. Pensez à emmener avec vous une bombe répulsive à pulvériser sur les parties découvertes du corps en fin d'après midi et éventuellement à l'anti-moustique sur prise électrique pour la nuit. Perso, les moustiques m'adorent et j'ai parfois oublié d'emporter la bombe avec moi, ben eux, ils ne m'ont pas ratée !

Piqûre ayant un peu dégénéré sur mon bras (ça grattait à mort, c'était horrible).

Les gens

Si vous espérez vous tirer d'affaire avec l'anglais en Italie, ça va être globalement compliqué car peu de gens le parlent. Il serait très mauvaise langue de dire qu'ils ne font pas d'effort, car certains se donnent du mal à vous parler en italanglais, mais globalement il peut être intéressant de se pencher un peu sur la langue italienne avant de partir, d'autant que le français et l'italien se ressemblent pas mal. Dans certains coins, l'allemand vous sera plus utile que l'anglais tant les touristes teutons sont présents !
On s'en sort plutôt bien avec les petits lexiques comportant des phrases types et un petit dictionnaire, faut juste essayer de choper les mots essentiels de la réponse car globalement, l'italien ne sait pas fait court dans ses réponses.
Mais on n'a pas eu trop de souci à se faire comprendre et à comprendre ce qu'on nous disait.

Côté accueil, je ne sais pas si c'est parce qu'on ne parlait pas leur langue, mais les italiens paraissent assez réservés. C'est probablement une façade, car nos 2 hôtes d'agriturismi étaient vraiment serviables quand on allait leur poser des questions et quand on s'éloigne des sentiers touristiques, les restaurateurs sont contents d'avoir des étrangers comme ce patron de pizzeria qui, sous son air bourru, nous a offert une glace et voulait nous offrir le digestif...

La conduite, les transports

Alors, ce n'est pas une légende, les italiens roulent comme des oufs ! Rien ne les arrêtent et globalement, le code de la route et les panneaux sont plutôt indicatifs. Sachez que le clignotant est inconnu par la plupart des automobilistes, ils déboitent sans prévenir sur l'autoroute, à vous qui arrivez derrière de gérer. De même, ça ne leur pose aucun problème de s'insérer à 80 km/h sur l'autoroute juste devant vous alors que vous arrivez à 110.
La ligne blanche sur la route est juste décorative puisque ça ne les empêchent pas de faire demi-tour (même sur un pont !!) ou de vous doubler. Le stop se transforme en "cédez le passage" très facilement. Évidemment, sur les petites routes de montagne, priez que personne n'arrive en face !!
Ils sont parait-il fan du klaxon, mais nous n'avons pas spécialement été victime de cette habitude.

Ligne blanche décorative...
Côté transport, nous avons expérimenté le train. Aussi simple que le RER ou train de banlieue en région parisienne, il suffit de repérer les horaires pour arriver à temps. Aucune difficulté. De même dans les bus. Par contre, les tickets de bus s'achètent dans certains tabacs, marchands de journaux et libraire mais pas toujours évident de les trouver.

Se loger

Les logements sont assez chers en Italie. On s'était fixé une limite de 65€ par nuit (avec petit dej si possible), et ça s'est révélé la limite très basse dans les agriturismi. Pas toujours facile de trouver à ces prix là. Par contre, si vous restez plusieurs nuits, il n'est pas rare que le tarif soit dégressif.
Les agriturismi sont sûrement les moyen les plus agréables de se loger en Italie. Il s'agit souvent d'exploitations agricoles dont une partie des bâtiments est aménagée en gîte. La contre-partie est qu'ils sont la plupart du temps en pleine campagne ce qui rallonge pas mal les temps de parcours.

Notre gîte près de Florence, d'anciens bâtiments d'une fabrique d'huile d'olive.
Le camping est la location d'un mobilhome est ce qu'on a trouvé de meilleur marché, mais faut aimer vivre dans une petite boite en fer. Au moins, on avait un toit sur notre tête et pour quelques jours, ça fait bien l'affaire.

Internet

Je ne sais pas comment on s'est dépatouillé, mais on n'a jamais réussi à se connecter au net pendant notre séjour. Les gîtes ne proposaient pas ce service, au camping, on a vu en payant le dernier jour qu'il y avait du wifi et on n'a pas demandé comment ça marchait (ouais, pas doué des fois), et ça n'a jamais fonctionné dans les quelques fast-food à enseigne rouge et jaune où nous sommes passés.

La nourriture

Je finis avec le meilleur : la bouffe. S'il y a bien un pays où il est facile de se nourrir pour pas trop cher, c'est bien l'Italie. Maintenant que j'ai mangé de la pizza là-bas, je ne suis pas prête d'en remanger en France tant les prix pratiqués sont abordables (1eres pizzas à 4-5€, rien à plus de 10€). En plus, elles sont excellentes.
Côté restau, on trouve de tout. Plus on va vers les quartiers/villes touristiques, plus les prix pratiqués se rapprochent de ceux en France, il ne faut donc pas hésiter à s'en éloigner pour trouver de bons restaux pas chers. Attention, c'est parfois surprenant en campagne, la carte n'est même pas affichée à l'extérieur.

Pour les déjeuners sur le pouce, il est très facile de trouver des vendeurs de pizza et de forcaccia (sorte de fougasse) à la part (al taglio) ou encore des marchands ambulants sur les marchés. Vous pourrez y déguster de bruschetta (tartine de pain frottée à l'ail avec de la tomate à l'huile d'olive et des herbes, très simple mais délicieux) ou encore de la porchetta (sorte de sandwich au cochon de lait roti), et même des pâtes en portions individuelles.

Et bien sûr, vous ne pouvez pas aller en Italie sans goûter les fameuses glaces italiennes, qui il faut le reconnaitre sont délicieuses. Il y a énormément de parfums, et notre esprit scientifique nous a encouragés dans la difficile mission d'en goûter un maximum. Les prix sont très abordables (2-3€ les 2 boules) par rapport à ce que j'ai pu voir en France par la suite.
Je garde un souvenir ému de cette glace au tiramisu dégustée à Florence...

2 commentaires:

  1. c'est cool ce billet "pratique" ! instructif pour un futur voyage

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  2. Bon et ben tu m'as bien donné envie là ! =D La prochaine fois que vous passez par les alpes, n'hésitez pas à faire un petit arrêt par grenoble, c'est très joli pour dormir et voir des lapins éléphants !

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